

Numero 2 - 1978
Quel numero evidenzia due personnagi importanti della dinastia, ecclesiastici tutti i due : un fratello del principe Antonio I, arcievescovo di Besançon all’inizio del XVIII ; Augustin Grimaldi, vescovo di Grasse e signore di Monaco all’inizio del secolo XVI. La sovranità dei signori e principi è evidenziata con le monete e i francoboli, ma anche con la lingua e l’eraldica. Infine, un diploma universitario del secolo dei lumi e la presentazione della corrispondenza musicale del principe Antonio I costituiscono la prova dell’integrazione di Monaco e suoi principi nelle pratiche culturali europee.
Tutti i testi sono in francese
SON ALTESSE MONSEIGNEUR HONORÉ-FRANÇOIS DE GRIMALDI ARCHEVÊQUE DE BESANÇON - 1669-1748 - 1978
Honoré-François de Grimaldi est le fils cadet de Louis Ier et de Catherine Charlotte de Gramont et le frère d’Antoine Ier. D’abord chevalier de Malte, il étudie la théologie à la Sorbonne et obtient son baccalauréat en 1695. Ordonné prêtre en 1699, il devient abbé de Monaco. Il prend ensuite la commande de l’Abbaye de Saint-Maixent en Poitou en 1717, est enfin nommé archevêque de Besançon en 1723 et meurt à Paris en 1748 à l’âge de 78 ans.
LES PROVERBES DANS LA VIE MONÉGASQUE - 1978
Après une réflexion sur l’usage et l’importance des proverbes en général, Robert Boisson récence différents proverbes monégasques, qu’il classe par thématique.
L'ÉVOLUTION DANS LA PHILATÉLIE MONÉGASQUE - 1978
Les premiers timbres-poste spécifiquement monégasques sont émis en 1885. À l’effigie du prince Charles III, ils sont imprimés en typographie et certaines valeurs comportent déjà deux couleurs. En 1922, Monaco est l’un des premiers pays à adopter la taille-douce pour l’impression de ses timbres. Ceux-ci représentent des sujets de plus en plus variés : le Palais, le Rocher de Monaco, ou encore le Pont Sainte-Dévote.
LES GRIMALDI FACE AUX LIMITATIONS DE LA CAPACITÉ HÉRALDIQUE EN FRANCE - 1978
Après un rappel de l’histoire des différentes branches de la famille Grimaldi, l’auteur évoque les limitations autoritaires de la capacité héraldique en France, sous le règne de Louis XIV et pendant le Premier Empire et leurs répercussions sur les membres des différents rameaux Grimaldi.
LES IDÉES NOUVELLES À MONACO AU SIÈCLE DES LUMIÈRES - 1978
Alain Cudraz brosse un portrait de la Principauté au XVIIIe siècle et notamment sous le long règne du prince Honoré III. Plusieurs aspects du Monaco de l’époque, superficie, population, administration, pensée économique princière, économie agricole, dispositions commerciales, arts, spectacles, fêtes, imprimerie, sont étudiés par l’auteur et mis en relation avec le contexte de l’Europe des Lumières.
DOCUMENTS D'ARCHIVES : UNE CORRESPONDANCE MUSICALE AU XVIIIe SIÈCLE - 1978
Grand amateur d’art, le prince Antoine Ier a suivi de très près l’évolution de la littérature, de la peinture, et surtout de la musique, son domaine de prédilection. De 1721 à 1730, il entretient une correspondance régulière avec son représentant à Paris, l’Auditeur Général Dominique Bernardony, ou avec Le Page, secrétaire de ce dernier. Cette correspondance, dont les registres des minutes sont conservés aux Archives du Palais princier, nous renseigne sur la quête permanente du prince des dernières publications et œuvres, tant religieuses que profanes, qui s’impriment à Paris. L’article présente une sélection d’extraits de très nombreuses missives de 1729, relatives à la musique.
AUGUSTIN GRIMALDI TÉMOIN ET ACTEUR DE L'HISTOIRE MÉDITERRANÉENNE À L'ÉPOQUE DE CHARLES QUINT - 1978
Cadet d’un rameau de Grimaldi d’Antibes et Cagnes, Augustin Grimaldi se destine à la carrière ecclésiastique. En 1501, après ses études, il se trouve investi de l’une des plus anciennes et des plus puissantes abbayes de Provence ; l’abbaye de Lérins. Il est nommé évêque de Grasse en 1505 à la mort de son oncle. Après l’assassinat de son frère Lucien Grimaldi, seigneur de Monaco, en 1523, Augustin est appelé à assurer les fonctions de seigneur de Monaco à titre viager. Il manœuvre notamment à la conclusion d’une alliance de Monaco avec Charles Quint en 1524, avec le traité de Burgos.
LES MONNAIES D'HONORÉ V À MARSEILLE (1837-1838) - 1978
L’article présente 9 documents authentiques donnant idée de la confusion et des remous que provoque l’apparition dans le commerce marseillais, en 1837, d’une grande quantité de sous et décimes neufs, monnaies de cuivre frappés à Hôtel des Monnaies de Monaco, et dont la circulation hors de la principauté pose problème pour des raisons politiques.
GUILLAUME APOLLINAIRE ET MONACO - 1978
Entre 1887 et 1895, Apollinaire passe une partie de son enfant à Monaco. Bien qu’il n’y fasse pas référence dans son œuvre, ou une seule fois de façon très incidente, les années monégasques ont eu une importance certaine dans le parcours du poète ; elles correspondent à ses années de formation. Selon Thérèse Romeo, Monaco, son casino et surtout son collège Saint Charles, ont façonné la sensibilité de Guillaume Apollinaire.